L'escrime est un sport d'opposition. L'affrontement ne se présente pas dans des conditions semblables à celles des autres sports : l'utilisation d'une arme a pour conséquences d'imposer des règles de sécurité, d'éloigner les protagonistes et donc modifier l'espace d'intervention de l'élève. Par l’intermédiaire de l'arme, une relation se crée entre les deux escrimeurs sur le plan psychologique et psychomoteur. Comme tous les sports d'opposition, c'est un sport individuel se pratiquant à deux, dans lequel il ne peut y avoir dépassement de soi-même qu'à travers l'autre. La manipulation fine de l'arme répondra à la force physique. Elle oblige l'impulsif et le violent à se maîtriser. Au contraire, celui qui est plus réservé, sous le masque, pourra d'avantage s'exprimer. L'arme permet de rétablir l'équilibre des forces entre deux élèves.
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C'est une arme de pointe, les touches doivent être portées avec la pointe et uniquement sur le tronc de l'adversaire. Le tireur possède le droit d'attaque. Son adversaire ne peut lancer une attaque que s'il arrive à faire dévier la pointe menaçante.
Egalement une arme de pointe, on peut toucher le corps de l'adversaire. Le temps définit la priorité entre les coups ; si l'intervalle est réduit, on considère que les deux adversaires sont touchés. L'épée est l'arme qui respecte le plus les conditions d'un vrai duel.
C'est une arme de pointe et de taille : on peut porter la touche avec la pointe et avec le tranchant de l'arme sur la tête, les bras et le torse de l'adversaire.
Le port du masque permet à l'élève de s'exprimer plus librement. Il ne doit compter sur lui-même pour sortir vainqueur de l'affrontement.
Le cérémonial est le signe extérieur de l'engagement tacite de respecter l'autre. L'arbitre établit un climat de politesse : on salue son adversaire et l'arbitre au début et à la fin du combat. A la fin de l'assaut, après le salut, la poignée de main rappelle la courtoisie que l'on manifeste vis à vis de l'adversaire : qu'il soit plus fort ou plus faible.
Elle est la qualité dominante développée. La situation de face à face dans un espace limité, ainsi que le champ visuel restreint, favorisent la concentration : elle est indispensable à l'observation des actions et réactions de l'adversaire.
La nécessité de contrôler en permanences les actions à entreprendre et les réactions de l'adversaire, oblige à maîtriser ses émotions (impulsivité, colère, abattement, enthousiasme excessif).
L'utilisation de l'arme modifie l'espace d'intervention du tireur et l'amène à mieux prendre conscience de son corps. Par la nature même du jeu, flexions et extensions des bras (armé et équilibrateur), et des jambes (fente et retour en garde) sont largement utilisées.
Elle se traduit par l'antériorité de l'action de la main et du bras sur les jambes.
La position à l'amble (la jambe qui correspond au bras armé est en avant) favorise un renforcement de la latéralité, de même que le maniement de l'arme à une main.
Chaque situation prévue ou non prévue entraîne une réponse adaptée.
Il passe par une maîtrise des appuis lors des différents déplacements.
La coordination oculo-manuelle est développée dans la conduite de la pointe vers la cible.
La gestion de la distance par rapport à l'adversaire et l'intégration de l'aire d'évolution développent une meilleure organisation dans l'espace.
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